Le taux de récupération domestique dans les boîtes bleues de l’Ontario a encore diminué pour atteindre son niveau le plus bas depuis 2005. Selon Intendance Ontario, le taux de récupération atteignait 60,2 % en 2018, ce qui est à peine supérieur à la cible provinciale prescrite.
Près des trois quarts de ce qu’on récupère actuellement sont constitués de différents produits de papier, comme c’était le cas en 2003 lorsque les « intendants » de l’industrie (les propriétaires de marques et les détaillants) devinrent légalement obligés de cofinancer le système des boîtes bleues. À l’heure actuelle, ce sont les emballages de papier et de carton qui obtiennent le taux de récupération global le plus élevé (72 %), suivis du papier imprimé (71 %), des bouteilles de verre (68 %) et des boîtes de conserve en acier (62 %).
Le papier et le carton continuent d’atteindre les taux de récupération les plus élevés pour les matières individuelles, soit 98 % pour les boîtes de carton ondulé, 89 % pour les magazines, 80 % pour les journaux et 75 % pour les annuaires téléphoniques. Le taux de 98 % de récupération des boîtes de carton ondulé est probablement dopé par les achats en ligne qui entrent dans le système.
Les emballages d’aluminium et de plastique continuent à traîner de l’arrière avec des taux de récupération respectifs de 30 % et 29 %. Les emballages de plastique représentent maintenant 43 % de ce qui est mis au rebut (par unité de poids). C’est aussi de loin la matière la plus coûteuse à récupérer. Par exemple, le coût net de récupération de la pellicule de plastique s’établit à 2 766 $ la tonne et celui des laminés de plastique à 2 733 $ la tonne, tandis que le coût net moyen pour les matières récupérées dans les boîtes bleues est de 346 $ la tonne.
Nous publierons bientôt une analyse plus approfondie des données les plus récentes.