Le taux de récupération domestique des boîtes bleues de l’Ontario a encore diminué pour atteindre son niveau le plus bas depuis 2005. Selon Intendance Ontario, le taux de récupération de 2017 était de 61,3 %, en baisse
de presque 2 % par rapport à l’année précédente. La cible provinciale est de 60 %.
Près des trois quarts de ce qu’on récupère actuellement sont constitués de différents types de papier, comme c’était le cas en 2003 lorsque les « intendants » de l’industrie (les propriétaires de marques et les détaillants) sont devenus légalement obligés de cofinancer le système des boîtes bleues. Le papier imprimé (journaux, magazines et catalogues, annuaires téléphoniques et papier d’impression et d’écriture) affiche le taux de récupération le plus élevé (83 %), suivi par les emballages de verre (70 %), de papier et de carton (64 %) et d’acier (63 %).
Les emballages de papier et de carton et les emballages d’aluminium sont les seuls groupes de matières pour lesquels les taux de récupération se sont maintenus ou améliorés dans chaque catégorie spécifique, et les caisses en carton ondulé demeurent les championnes toutes catégories en 2017 avec un taux de récupération impressionnant de 98 %.
Le taux de récupération du verre a connu une baisse importante depuis 2015, mais les traînards des boîtes bleues restent les emballages d’aluminium et de plastique avec des taux de récupération respectifs de 40 % et 28 %. Les emballages de plastique représentent maintenant 44 % de ce qui est mis au rebut (par unité de poids). C’est aussi de loin la matière la plus coûteuse à récupérer (le coût net de récupération de la pellicule de plastique, par exemple, s’établit à 2848 $ la tonne, et celui des laminés de plastique à 2897 $ la tonne. Le coût net moyen pour les matières récupérées dans les boîtes bleues est de 307 $ la tonne.
Nous publierons bientôt une analyse plus approfondie des données les plus récentes.